Se rendre au contenu

Mon univers, mes inspirations...

Bonne découverte


Soyez amoureux. Crevez-vous à écrire. Contemplez le monde. Écoutez de la musique. Ne perdez pas votre temps. Lisez sans cesse. Ne cherchez pas à vous expliquer. Écouter votre bon plaisir. Taisez-vous.

Victor Hugo


  1. Musique : Beethoven et...
  2. Littérature : Les romans, les bandes dessinées et les citations
  3. Cinéma : des classiques, Chaplin, les comédies françaises et les dessins animés.
  4. Sculpture, peinture, danse : des classiques, le street art...

Au-delà des inspirations visibles, il y a cette alchimie mystérieuse où l’art se réinvente, où les gestes d’hier trouvent un nouvel élan dans l’intimité d’une plume contemporaine. Je porte en moi des transmissions qui me dépassent : des échos d’une mémoire collective, des œuvres qui ont façonné ma sensibilité, des voix silencieuses qui éclairent encore les siècles

Ces inspirations viennent de loin, portées par les générations, mais elles surgissent aussi de l’instant : un tableau admiré, une mélodie entendue, un geste capté dans la lumière. Elles relient les œuvres d’aujourd’hui à celles d’hier et, peut-être, à celles de demain. Ces influences, visibles ou invisibles, nous unissent profondément au-travers d'une quête de beauté, de sens et d’émerveillement.   

La musique classique

​Beethoven

La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur ce quoi il est impossible de rester silencieux.

Victor Hugo

Vers les morceaux du roman


Dessin de Beethoven : Xavier Hannecart

La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être, s'il n'y avait pas eu l'intervention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées, la communication des âmes.

Marcel Proust


Beethoven rythme mes jours, guide mes pensées et nourrit mon inspiration. Il est cette fenêtre vers mes mondes intérieurs, mon refuge où se mêlent créativité, apaisement et élévation. La musique, art ultime, transcende les frontières du langage et du temps. Chaque note, chaque silence, crée un espace où les émotions les plus intimes deviennent des vérités partagées. Dans un concerto de Beethoven, une sonate de Mozart ou un concerto de Chopin, je ressens cette capacité unique qu’a la musique de capturer l’essence de l’instant tout en touchant à l’infini. Art pur, dépouillé, il me relie instantanément à ce qui est immuable dans l’expérience humaine. Elle est pour moi une source inépuisable, une invitation à naviguer entre la matière et l’esprit, entre la réalité et le sublime. Que je sois plongée dans l’écriture ou simplement à l’écoute, elle m’enseigne que l’art peut à la fois ancrer et élever, reliant l’ici et l’ailleurs en une seule harmonie.

La littérature et les bandes dessinées

Inépuisable


Si tu dois vivre parmi le tumulte, ne lui livre jamais ton corps. Garde ton âme calme et retirée. C'est un sanctuaire où tu trouveras quand tu le voudras le bonheur.

Alexandra David-Néel


 







Il ne faut pas avoir peur du bonheur, c'est seulement un bon moment à passer.

Romain Gary


Mes influences littéraires s’enracinent dans la richesse de voix qui transcendent les frontières et les époques. Gary m’apprends que l’écriture peut être à la fois un masque et une révélation. Son œuvre, pétrie d’ironie et de tendresse, explore les contradictions humaines avec une profondeur universelle. Avec Duras, je découvre l’art de l’épure, la puissance du non-dit. Elle me rappelle que parfois, les mots les plus simples portent les vérités les plus complexes. Camus m’inspire par sa quête inlassable d’une morale dans l’absurde. Il me guide dans l’exploration des dilemmes éthiques et des liens fragiles entre l’individu et le monde. Hemingway, avec sa prose brute et essentielle, m’a appris que l’écriture n’a pas besoin d’être grandiloquente pour être profonde. Ses phrases courtes contiennent un monde, et sa capacité à suggérer l’indicible reste une leçon précieuse. Yourcenar me fascine par sa sagesse et son regard porté sur l’Histoire. Son écriture, à la fois érudite et profondément humaine, relie les récits du passé aux questions éternelles de notre condition.

Récemment j'ai enfin vécu ce coup de coeur pour Proust, je découvre une sensibilité rare, une capacité à capter l’éphémère dans l’éclat du souvenir. Son œuvre me pousse à écrire non seulement ce qui est vu, mais aussi ce qui est ressenti, parfois en marge de la conscience. Enfin, Toni Morrison incarne pour moi la puissance de l’histoire collective dans l’intime. Sa prose, à la fois poétique et incisive, explore les blessures profondes, les mémoires transmises et la quête d’identité, tout en offrant un regard d’une universalité bouleversante.

La bande dessinée m'attire,  art hybride, capable de capturer l’intensité d’un instant avec une puissance visuelle immédiate, tout en développant des récits complexes et profonds. La bande dessinée m’enseigne l’art de la narration par l’économie et l’impact. Elle me fascine par sa capacité à transcender les genres et à créer des émotions durables en quelques traits ou en une séquence muette. Elle m’invite à penser l’équilibre entre la précision et l’imaginaire, entre ce qui est montré et ce qui est laissé à deviner, une leçon précieuse pour toute démarche artistique.

Le cinéma

Les grands classiques, les comédies et les dessins animés



Le sentiment est plus attirant que l'intelligence et il apporte une contribution plus grande à une oeuvre d'art.

Charlie Chaplin


 



L'humour est la forme la plus saine de la lucidité.

Jacques Brel


Le cinéma, avec sa capacité unique à mêler images, récits et musique, occupe une place essentielle entre détente et évasion. Les grands films comme Out of AfricaThe Constant Gardener, Le Patient Anglais et tant d'autres, m'emportent entre l’intime et l’universel, tout en sublimant les paysages, les émotions et les drames humains. La musique de film, qu’elle soit portée par des orchestrations majestueuses ou des mélodies minimalistes, intensifie l’impact des images et ancre les récits dans une profondeur émotionnelle durable.

Mais le cinéma ne se limite pas aux grandes fresques dramatiques. Les œuvres de Charlie Chaplin, avec leur poésie et leur humanité, m’apprennent que l’émotion naît souvent de la simplicité et que le rire peut être une forme puissante de révolte et de résilience. Ses films, où la mélancolie côtoie l’humour, rappellent que l’art peut toucher au plus profond tout en divertissant. De même, les comédies françaises, avec leur subtilité et leur regard incisif sur les relations humaines, enrichissent mon approche narrative. Qu’il s’agisse des dialogues brillants, de tendresse acerbe ou de légèreté engagée, ces films m’inspirent à explorer les nuances et les contradictions de nos vies avec un regard à la fois sincère et léger.

Les dessins animés, et en particulier les  Walt Disney, occupent une place précieuse dans mes inspirations. De la poésie visuelle à l’émotion poignante, chaque dessin animé mêle une narration simple mais profonde à une esthétique riche et soigneusement élaborée. Les musiques, souvent magistrales, amplifient l’impact émotionnel et inscrivent ces œuvres dans une mémoire collective. Ces créations m’apprennent l’importance de l’équilibre entre l’émerveillement et la profondeur. Elles rappellent que même dans la légèreté apparente, l’art peut toucher à l’essentiel et offrir un refuge, une inspiration ou un élan vers de nouveaux horizons.

La sculpture, la peinture et la danse


Street art, danse, Rodin en passant par Monet et Picasso

Les gens disent que le graffiti est laid, irresponsable et puéril... mais c'est seulement s'il est bien fait.

Banksy

Illustration : Shamsia Hassani

 

Les plus grands crimes au monde ne sont pas commis par des personnes qui enfreignent les règles, mais pas des personnes qui les respectent. Ce sont des gens qui obéissent aux ordres qui larguent des bombes et massacrent des villages

Banksy


Le street art, Rodin, Monet, Picasso,... chacune de ces formes d’art, à sa manière, m’invite à explorer le dialogue entre l’éphémère et l’intemporel. Le street art, vibrant et immédiat, incarne une liberté brute, un cri dans l’espace public qui défie les conventions et capture l’instant. Il me fascine par sa capacité à transformer les lieux en histoires vivantes. Avec Rodin, je retrouve une autre forme de mouvement : celui des corps pétrifiés dans la matière, mais si vivants. Sa manière de sculpter le doute, la passion ou la douleur me rappelle les nuances de l’âme humaine. Les toiles de Monet me touchent autrement, par leur lumière et leur fluidité, une vision changeante, presque fugace, du monde. Ses jeux d’ombres et de reflets résonnent avec ma quête d’écrire des moments suspendus, entre le tangible et le rêve. Enfin, Picasso, maître de la déconstruction, m’inspire par son audace à réinventer les formes et les récits. Son travail me pousse à embrasser le chaos comme une source de création, à voir dans chaque fragment une possibilité d’harmonie nouvelle. Tous ces artistes m'apprennent à naviguer entre l’instant et l’éternité, entre l’intime et l’universel.

J'aime regarder de la danse et surtout la danse de rue :  La street dance, cette expression brute de liberté et de révolte. Elle reflète les réalités sociales, les luttes et les espoirs de son époque. Chaque mouvement, improvisé ou chorégraphié, est un acte de résistance face aux injustices. Elle transforme le corps en langage universel, le quotidien en poésie, et la rue en scène, portant haut les rêves d’une humanité en quête de changement.