Se rendre au contenu

​​Reconnaissance... 

 Merci

 Recevoir un prix littéraire, une mention spéciale, c’est un instant suspendu, fragile, presque irréel. C’est la reconnaissance d’un chemin parcouru en silence, d’heures volées à la lumière du jour, d’innombrables nuits peuplées de doutes et de rêves entremêlés. On n’écrit jamais pour une récompense, mais pour l’espoir qu’un mot, une phrase, puisse toucher une âme inconnue. Alors, cet honneur, c’est avant tout une gratitude infinie envers ceux qui ont lu, ressenti ces instants solitaires où les mots ont pris vie malgré tout.

Prix International Rotary-PenClub

Mention spéciale, Prose

Paris 2024

Remise du prix, 4 octobre 2024, Paris


Ce roman n’est pas né d’une volonté de raconter la guerre, la souffrance ou même l’amour. Il est né d’un besoin plus discret, celui de capter, dans la complexité de nos existences, ces instants où l’on aperçoit, malgré tout, cette lumière, aussi fragile soit-elle. Ces instants de courage intime, de tendresse, de solidarité entre des êtres ordinaires. Ce sont ces moments-là, ces éclats de vie simples et humbles, qui m'ont guidé tout au long de l’écriture.

J’ai voulu rendre hommage à cette humanité silencieuse, à ces résistances du quotidien qui ne font pas de bruit mais qui changent le cours des vies. Des gestes discrets, ces élans d’humanité qui, bien qu’ils puissent sembler modestes, révèlent notre véritable force.

Il n’y a pas de héros ici, seulement des êtres qui avancent avec leur fragilité, et c’est cette fragilité qui les rend profondément humains. Ce livre raconte des vies qui vacillent, des chemins marqués par la perte, la guerre, l’amour – mais, plus profondément, il parle de ce qu’il reste quand tout semble s’effondrer. J’ai souhaité témoigner de ces vies souvent oubliées, de ces histoires qui, même dans leur discrétion, portent en elles la force de transformer ceux qui les écoutent.

Je ris intérieurement… C’est ce sourire intime, presque musical qui s’amuse de cette expérience d'écrivaine. Un sourire qui me rappelle de garder cette légèreté, cette joie discrète qui accompagne cette nouvelle aventure humaine.

Merci à Vincent Engel, mon éditeur et à ma famille qui me soutient dans cette nouvelle vie où je raconte des histoires, non pas parce qu’elles sont belles, mais parce qu’elles sont nécessaires. 

Rotary et Pen Club distinguent des écrivains francophon​e​​​​​​


Qui y a-t-il de commun entre le Pen club français et le Rotary club Paris ? Tous deux sont nés en 1921 et promeuvent la liberté d'expression et de création à travers la défense des droits des écrivains, journalistes, éditeurs, traducteurs menacés ou emprisonnés dans le monde. C’est dans cette communion d’idéaux que les deux entités s’unissent pour récompenser des auteurs qui font honneur à la langue française et à son rayonnement dans le monde.

Une Mention spéciale est attribuée à Johanna Coppé pour Je danse dans un pays en guerre  (Edern). Écrivaine belge et médecin psychiatre, elle décrit l’engagement d’Amélia, médecin humanitaire de 23 ans, qui s’implique en Afrique, confrontée à la brutalité des épidémies, des conflits armés et la mortalité dans son département de pédiatrie


En savoir plus.                

Cinq titres distingués

 
Les prix ont été décernés par un jury présidé par Étienne Denarié (président du Rotary Club de Paris), accompagné de Sylvestre Clancier (écrivain et président d’honneur du PEN Club français), Emmanuel Maury (haut fonctionnaire et écrivain, vice-président de l’AFAL), Nicolas Idier (écrivain et haut fonctionnaire) et Fabienne Leloup (écrivaine et membre du comité directeur du PEN Club français).

Étaient également présents des personnalités telles que Jacques Toubon (ancien ministre de la Culture), Paul de Sinety (délégué général à la langue française et aux langues de France au ministère de la Culture) et Christine Desouches (vice-présidente de l’Académie des sciences d’outre-mer). 


En savoir plus

Merci  pour ce magnifique encouragement